Au Jeu du plus fou que moi
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Que fait-il ?Qu'attend-elle ?J'ai bien une idée, mais vous ?Je saurai sans doute lundi ce que vous a inspiré ce tableau de Vettriano.Oui, ces temps-ci j'explore l'œuvre de Vettriano.Ah, j'allais oublier, j'aimerais que vous commenciez votre devoir par " J'entrai dans le café de la jeunesse perdue "Et le terminiez par " Mais enfin !Vous y étiez nue parmi les bananiers
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J’entrai dans le café de la jeunesse perdue, après avoir erré au hasard dans Paris, repoussant le moment de l’endormissement, afin de fuir mes tristes souvenirs d’enfance,
-J’avais été abandonnée, sous un cocotier, sorte de tour d’abandon, quelque part dans les tropiques. Recueillie pas des indigènes Thénardiens qui m’exploitèrent. Chaque nuit, de façon cauchemardesque je revivais cette période.-
L’atmosphère enfumée, le son sourd d’un piano désaccordé me plongèrent dans un état second., mon « ça » ne faisait plus la part du réel et de l’imaginaire
Une voix pénétrante et suave à la fois, m’ordonna de me déshabiller , et de m’allonger sur une sorte de table recouverte d’un linceul.
Pas du tout désarçonnée, j’obtempérais sans la moindre résistance.
La lumière des bougies vacilla, alors un mage parut.
Il murmura une sorte de supplication dont je ne saisissais pas le sens,
tout en faisant des gestes d’enveloppement au-dessus de mon corps.
Je me sentais bien, enfin calmée., sereine
Une sirène stridente me tira de mon rêve.
j’entendis Babylone ! Babylone !
Quoi Babylone articulais-je ?
Alors
une infirmière psychiatrique , une seringue à la main, me répondit :
Mais enfin ! Babylone ! Vous y étiez nue parmi les bananiers