Torpeur caniculaire
Ce tantôt, j’étais dans une torpeur comateuse, due à la canicule qui cette année insiste, malgré l’automne programmé pour bientôt.
Au loin dans le jardin, les feuilles des arbres bruissaient, sous une légère brise, essayant d’annihiler la chaleur, et
Le vieux hamac, faisait son show en chaloupant langoureusement, m’invitant à m’abandonner dans ses bras.
Mais là-haut, Phébus plombait, et me faisait hésiter, car il me fallait traverser les longues allées que mon mari avait chaulées*pour éradiquer les aoûtats.
Il m’a semblé alors entendre marmonner à mes pieds mon chow-chow (avec lequel j’ai des relations anthropomorphiques)
-Tes hésitations « Peu m’en chaud » -me susurra -t-il
– n’hésite pas, après tu pourrais te remettre sur ton blog pour écrire tes bêtes-ises .
J’avais envie de le croire, et je traversais le jardin, munie de mon ombrelle.
Le hamac m’attendait, je m’y jetais, et sombrait illico dans les bras de Morphée…
Au clocheton de l’église cinq coups égrenés avec gaité, vinrent me sortir de ma somnolence.
Aussitôt avec ma souplesse d’octogénaire, je m’extrayais de ce hamac où je m’étais mollement balancée.
Il était temps ! mon chow-chow s’impatientait pour sa lampée
de lait, que je sortis bien fraiche du frigo.
*Pour combattre ces sales bestioles épandre du lait de chaux
*aoutats voir
http://melimelojarjille.canalblog.com/archives/2020/08/31/38507854.html