: "Surprise de janvier" imaginez que l'année commence en vous surprenant, racontez comment vous réagissez.
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Dimanche mon amie Roseline me donne rendez vous au musée
Il est est ainsi tous les premiers dimanches du mois : les entrées sont libres. Non pas que nous soignons radines, mais cela nous motive de façon régulière.
Les enfants chez les copains, le mari devant son matche de rugby, j’ai tout mon temps.
C’est à deux pas ou presque de chez moi, je m’y rend à pieds, J’ai de surcroit le plaisir de traverser le parc, sous la neige en ce début janvier.
Je rêvasse, en flânant car je suis en avance.
Là, à deux pas devant moi, une vieille dame marche doucement s’aidant de sa canne.
Promenade de santé certainement, elle jette des regards à droite et a gauche, profitant de la nature.
Soudain la voici qui trébuche, elle s’affale sans un mot, sans un cri
Panique, je ne sais que faire, si non de poser mon écharpe volumineuse sous sa tête en guise d’oreiller, lui parler, mais elle ne répond pas.
Les quelques rudiments de secouristes que j’ai eus autrefois s’envolent... Pas de téléphone non plus , car au musée cela est dérangeant.
Un regard circulaire pour constater qu’en ce début d’après midi frisquet, il n’y personne dans les allées.
Je ne peux abandonner cette doyenne pour aller chercher du secours. Impossible la deplacer jusqu'aux grilles d'entrée, son coprs est inerte et trop lourd pour moi.
Mon cœur bat la chamade.
J’ inspecte les alentours,. J’aperçois près de l’arbre aux 40 écus, le ginkgo, cet arbre de vie, un cabrouet vide qu’un gardien à dû laisser pour s’en servir lundi, c’est du-moins ce que je suppose.
Je m’arme de courage et hisse la vieille dame, tant bien que mal, avec beaucoup de précautions pour le pas la faire souffrir , dans ce brancard improvisé.
200 mètres et me voici dans la rue où je peux héler des passants à mon secours...
Tout est bien qui fini bien, cette grand-mère n’avait fait qu’un malaise vagal, dû au froid intense, J e l’ai appris en prenant de ses nouvelles, elle s’en est bien sortie.
Mon amie a dû m’attendre en vain au musée, lorsque je lui raconterais cet incident elle ne m’en voudra pas.
Et je suis fière d’avoir surmonté ma panique en ne cédant pas à mon affolement.
J' aurais le temps de me remettre de mes émotions d'ici le 4 février ☺