Défi #474 - Le défi du samedi Gramophone
Cher maitre
Je t’écris du fin fond de mon pavillon où je finis mes jours en solo
Les brocanteurs de passage n'ont plus l’œil concupiscent devant moi, signe du "C ' bon à chiner", maintenant que je suis diaphane dans le clair-obscur de ce grenier négligé., la poussière et le fouillis pour seule partition.
J’étais heureux avec toi, chaque jour j’entendais la voix de mon maitre
Maintenant c’est suranné, mon règne est fini.
Des électrophones jukebox ou mange-disque m’ont remplacé.. Mes héritiers se sont vynilisés,
A leur suite, leurs successeurs, branchés scientifiques tout comme des nano se sont miniaturisés la musique s’est matérialisée , elle vogue sur les ondes , et pour protéger leur postérité ces malins la mettent sous clés qui ne sont pas de sol, mais qu’on appelle USB
Fini d’écouter ta voix nasillarde. et terminé le plaisir de remonter ta manivelle lorsque le son se sabordait sur ta cire en s’évanouissaint. .
Ce jourd'hui, pléthore de notes synthétisées, divilguées à profusion sur Deezer.
Mais hélas ce ne sont plus que d’horripilants aboies qui nous inondent, même là haut dans mon grenier abandonné, la cacophonie vient me harceler pour me faire d’avantage regretter le temps passé
Oui je suis un vieux croulant , même pas barbon, mais bien vieux birbe..
On se moque, je le sais, mais je préfère rester avec mes regrets.