Ô précieuse combien nécessaire, reste pure
Ce ne sont pas les vagues de la mer, ni la splendeur des grands lacs, cependant, ce petit barrage dans notre Pilat nous offre un joli parcours de santé.. J’aime l’emprunter pour une marche me rassérénant. Des murets de pierre qui se désagrègent, des sources un peu partout qui abreuvent le chemin le rendant parfois glissant, des arbres envahis par le lierre, mais surtout un calme, qui incite à la méditation .
Je lui dédie cette pensée
Au bout du chemin là-bas venu du Pilat
Petit ban grossissant le Gier
Tu ruisselles de gouttes perlées
Curieux, tu oublies les bois du Bessat
Pour aller impatiemment te jeter
Dans ce barrage aux rives riantes
Afin de nous régaler de ton eau
Si pure, si précieuse, tellement naturelle.
Surveilles bien l’homme qui jouit de toi
Afin que jamais il ne te profane